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Auteur(s):
Revue RETFE.
N° Page : 21-34
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Metatexte
Résumé de l’article
Pas de résumé
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Auteur(s):
Yves Armand AKAFFOU.
N° Page : 52-81
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MÉTAPHYSIQUE DE L’HOMME GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉ : JEU ET ENJEUX DU TRANSHUMANISME
Résumé de l’article
L’étude que nous proposons se situe au
carrefour de la métaphysique et de la phénoménologie.
Elle emprunte à la pensée de Teilhard de Chardin,
Michel Henry et Ray Kurzweil les éléments
d’intellection des strates fondamentales de la structure
transhumaniste. La réflexion se déploiera en réponse à
une interrogation fondamentale : de quoi le
transhumanisme est-il le nom ? Celle-ci suggère
l’intention de saisir le faisceau de principes
métaphysiques et l’impensé qui ouvragent de
l’intérieur le mouvement transhumaniste pour lui
conférer un sens, dans la double modalité de la
signification et de la direction. En remontant ainsi vers
le cœur idéel de l’homme augmenté par la sonde de la
destruction phénoménologique comme méthode, cette
contribution vise trois principaux objectifs :
premièrement porter à l’explicite le mouvement de
pseudomorphose à l’œuvre dans le tournant
démiurgique de la médecine, notamment ses
accointances avec le féminisme radical et sa souche
néodarwinienne qui lui donne le caractère d’une
philosophie matérialiste de l’histoire ; deuxièmement,
analyser le registre de corporéité que fait advenir le
transhumanisme en tant qu’il met en scène un corps
qui vaut peut-être cher, mais pas chair ; troisièmement, montrer que si l’homme augmenté garde les traits de
l’aventure de la raison depuis la mutation ontologicomathématique de l’apparaître opérée par les Modernes,
il n’est pas moins l’expression du moi profond d’une
humanité qui, hantée par le déicide, se réinvente un
nouveau discours religieux aux allures de gnose pour
combler le vide du désenchantement qui fait suite à la
fin des grandes idéologies.
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Auteur(s):
Williams Fulbert YOGNO TABEKO.
N° Page : 82-119
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L’IDÉE DE PROGRÈS : DE L’AMÉLIORATION DE LA CONDITION HUMAINE À L’AUGMENTATION DE L’HUMAIN ?
Résumé de l’article
L’idée de progrès s’est imposée au fil des siècles comme
le moteur caché de l’histoire devant conduire
l’humanité vers son achèvement. Éminemment
futurocentrique et sous-tendue par la Recherche &
Développement TechnoScientifiques (RDTS), la
temporalité progressiste a pris les allures d’un
mouvement rectiligne, cumulatif, mélioratif et linéaire.
Sous le visage de la Providence et de l’eschatologie
sécularisées, l’idée de progrès est censée rapprocher
l’humanité d’un point de perfection, lequel représente
l’horizon d’attente en termes d’amélioration générale
de la condition humaine. Si l’idée de progrès renvoie à
la marche de l’humanité vers la perfection (vérité,
liberté, justice, bonheur, etc.), l’augmentation des
possibilités physiques, cognitives et émotionnelles de
l’homme à travers les technologies NBIC
(Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et
sciences Cognitives) rapproche-t-elle véritablement la
condition humaine d’une perfectibilité éthique,
politique et sociale ? L’objectif de cette réflexion vise à
montrer que le progressisme techno-scientiste qui
alimente la philosophie transhumaniste est davantage
orienté vers l’augmentation technique de l’humain
dans la dimension de la matérialité que vers l’amélioration de la condition humaine dans la
dimension de l’intériorité.
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Auteur(s):
Séverin YAPO.
N° Page : 121-143
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SAPIENSANALYSE DES MYTHES FONDATEURS DU PROTOHUMANSME
Résumé de l’article
La sapiensanalyse est la méthode d’analyse des
mythes fondateurs du protohumanisme.
Le protohumanisme se développe dans le dialogue avec
le mythe vétérotestamentaire de la Sagesse
(Proverbes 8, 22-23), qui présente la protohumanité.
Celle-ci est maître-d’œuvre de la création divine. Elle
est créée avant les œuvres de Dieu les plus anciennes
et avant les origines de la terre. «Quand il affermit les
cieux, j’étais là» (Pr 8,27), dit par prosopopée,
l’inspiratrice du protohumanisme, à savoir la Vierge
Marie. La protohumanité est la simple humanité. Par
elle, à l’ère du numérique, les hommes se lient les uns
aux autres par la sagesse compatissante où s’autoenfante l’humain dans la passion du Christ. L’autoenfentement confère à notre espèce un visage humain.
Si le transhumanisme veut recevoir un visage humain,
il devra passer par la protohumanité, porte d’accès à
l’humanité. La protohumanité est le proto-salut de
l’humanité aux prises avec les désordres potentiels liés
à l’Intelligence artificielle supérieure (IAS).
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Auteur(s):
Pancrace AKA.
N° Page : 144-163
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LE KPON CHEZ LES ABIDJI ET LE TRANSHUMANISME
Résumé de l’article
Le peuple abidji qui a pour aire géographique le
sud-est de la Côte d’Ivoire est constitué de deux grands
groupes ethniques : egnim’bé et Ogbrù. Le second se
démarque du premier non seulement par son accent
linguistique mais aussi par la célébration de la fête de
dipri qui est ennoblie par la pratique du kpon. Le kpon
est une science secrète ou une puissance qui permet de
guérir spontanément des blessures fraîches ou tout
autre accident corporel. Cette guérison qui se fait par
transformation suppose l’absence de douleurs ou de
cicatrices. En fait, le kpon hisse le kponpo1
au stade de
« transhumain ». Pourtant, les promoteurs de
l’idéologie transhumaniste entendent recourir à la
convergence des NBIC2 pour améliorer et augmenter
notre humanité biologique. Le but de cette
contribution est de montrer que nonobstant les
différences notables entre le kpon chez les Abidji et le
transhumanisme, il existe une profonde analogie entre
les deux, de par leurs objectifs. Tous deux visent le
passage d’un paradigme thérapeutique à un paradigme
« amélioration/augmentation » de l’homme.
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Auteur(s):
Kouadio Julien KOUASSI.
N° Page : 164-192
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TRANSHUMANISME : PROJET HUMANISTE OU ANTIHUMANISTE ?
Résumé de l’article
Le transhumanisme s’entend comme un mouvement
culturel prônant l’usage des sciences et des techniques
dans l’optique d’améliorer les caractéristiques
physiques et mentales des êtres humains. Ce projet
transhumaniste, par le truchement du progrès des
nanotechnologies, la biologie, l’informatique et des
sciences cognitives semble être un creuset de belles
promesses pour l’humanité. Cependant cette
amélioration et la « transformation [constante des
performances] de l’être humain par la mise en œuvre
de nouvelles technologies, dans des visées
d’augmentation des capacités humaines et
prolongation importante de la vie », (DAMOUR
Franck, 2018), soulève aujourd’hui des préoccupations
essentielles et éthiques qui ne cessent de tarauder les
esprits. La prolongation de la vie à l’infini
n’arracherait-elle pas à la vie son véritable sens ? S’il
advenait que l’homme parvient à néantiser la question
de la mort parce que devenu hybride ou, disons
cyborg ; cela n’entraînerait-il pas une explosion
démographique et, partant, une insécurité totale sur le
continent africain en particulier et le monde en général
? D’ailleurs, quelle identité pourrait-on attribuer à un
être mécananthrope ? La possibilité pour l’être poursoi ou la réalité humaine de « se transhumaniser », (Eugène AROUX, 1857), et tendre vers l’immortalité
n’ouvrirait-elle pas la boîte de Pandore à tous les
maux ?
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Auteur(s):
Aline MAGUIABOU TCHIDJO.
N° Page : 194-235
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IMAGE DU CORPS A L’ADOLESCENCE ET IDENTITÉ VIRTUELLE. ANALYSE DU FILTRE DE BEAUTÉ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX. LE CAS DE INSTAGRAM, SNAPCHAT ET TIKTOK.
Résumé de l’article
Le phénomène des filtres de beauté sur les
réseaux sociaux prend de l’ampleur dans nos sociétés.
Les adolescentes apparaissent comme la couche la plus
influencée par cette tendance. L’étude part de ce
constat pour poser le problème de l’identité corporelle
à l’adolescence, connue comme le moment du corps.
L’objectif principal ici est d’analyser l’influence de la
perception du corps sur l’identité virtuelle à
l’adolescence. Dans cette perspective, la question de
recherche a été formulée ainsi : la crise identitaire
conséquente à une image du corps qui est dépréciation
de soi, favorise-t-elle, chez l’adolescente, la tendance à
la modification de son identité corporelle sur les
réseaux sociaux ? Pour répondre à cette question, sept
adolescentes ont été soumises à un guide d’entretien
semi-directif. L’analyse du contenu des discours de ces
participantes nous a donné de poser que : en situation
de dépréciation de soi, l’adolescente a tendance à se
construire une identité virtuelle « réparée », qui
réponde aux exigences d’une société davantage portée
vers la présentation physique, au détriment des valeurs
morales et éthiques. La réalisation des tâches
développementales à l’adolescence s’adapte ainsi aux
mutations technologiques et trouve une ‘’ solution’’ à la problématique de la crise identitaire. Mais quelle
solution !
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Auteur(s):
Éric DJINANEMO.
N° Page : 236-264
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LE TRANSHUMANISME ET LE DEVENIR DES SOCIÉTÉS AFRICAINES VUS PAR EBÉNÉZER NJOH MOUELLÉ
Résumé de l’article
Les sociétés actuelles sont la résultante des mutations
technoscientifiques et socio-économiques. La science et
les progrès technoscientifiques se maintiennent dans
leur ambivalence de tous les temps. Autant ils se
présentent comme salutaires et indispensables par
leurs contributions au progrès de l’humanité,
notamment l’amélioration des conditions de vie de
l’homme, autant ils se perçoivent à travers certaines de
leurs productions et exploitations comme une menace
pour l’homme. Le transhumanisme, s’inscrivant dans
cette ambivalence est un mouvement culturel et
intellectuel qui affirme qu’il est possible et désirable
d’améliorer fondamentalement la condition humaine
par l’usage de la raison, en particulier en développant
et diffusant largement les techniques visant à éliminer
le vieillissement et à améliorer de manière significative
les capacités intellectuelles, physiques et
psychologiques de l’être humain. Il vise la
transcendance de la condition humaine afin d’atteindre,
à terme, l’état posthumain. Partant de ce constat,
Ebénézer Njoh Mouellé pense que le transhumanisme
et le développement des technologies NBIC « obligent
à réfléchir de nouveau sur l’utilisation des résultats de la recherche scientifique, surtout quand cette
utilisation prétend modifier en mieux la nature
humaine. » Ainsi, le présent article vise à aborder à la
lumière de la philosophie de Njoh Mouellé, l’enjeu du
transhumanisme dans les sociétés africaines ainsi que
la convergence des NBIC dans le devenir des sociétés
africaines, l’avantage que ces outils technologiques
apportent aux africains. De plus, il permet de montrer
le rôle que joue l’Intelligence artificielle dans
l’éducation et la formation des africains car, l’Afrique
doit s’arrimer aux technologies NBIC pour éviter une
nouvelle forme d’esclavagisme et d’impérialisme.
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Auteur(s):
Dieudonné Désiré AMANI.
N° Page : 266-299
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DÉRÉALISATIONS DU CORPS ET REPRODUCTIBILITÉS TECHNIQUES : UNE LECTURE DE ROMANS FRANÇAIS À L’AUNE DU TRANSHUMANISME
Résumé de l’article
La question du transhumanisme ou du prolongévisme
a investi toutes les sphères de la société contemporaine.
L’une des raisons pour lesquelles les humains
accourent vers cette nouvelle donne semble l’éviction
de la finitude humaine (mort, vieillesse). Pour la
dompter, l’humain développe des stratagèmes, de tout
genre, susceptibles de rendre l’humain plus fort, plus
rapide, plus sain ou encore plus jeune. En clair, il s’agit
d’intégrer à la nature humaine des artefacts pouvant
aider le sujet à atteindre l’état transhumain. Les faits
sus mentionnés constituent le nouveau « fil d’ariane »
du genre romanesque. Similaire à de la science-fiction,
le roman français contemporain se source à l’aune de la
réalité sociale. En acceptant de traduire le nouvel ordre
anthropologique, le genre romanesque effectue sa
propre mue. En effet, dans l’élaboration de cette
« littérature française au présent » 1 , les romanciers
alertent au sujet de la possible substitution de
l’humanité par une anthropologie beaucoup plus
technique. Toutefois, par l’intégration de savoirs génétiques, médicaux et technologiques dans le tissu
romanesque, il se dessine une nouvelle manière de faire
le roman avec des paradigmes contemporains.
10 |
Auteur(s):
Josué Yoroba GUÉBO.
N° Page : 300-323
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PRÉRÉQUIS POUR L’ÉCRITURE D’UNE DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DU TRANSHUMAIN AFRICAIN
Résumé de l’article
Le présent article vise à fournir des clés
minimales d’élaboration d’un texte de loi ayant
vocation de fonder et de garantir, en droit, un
transhumain africain. Mais une telle prétention relève
d’une triple aporie dont il convient de questionner les
paradoxes avant de tenter d’en fixer en axiologie la
posture. Il s’agira ainsi, au premier plan, d’investiguer
le sens d’une antinomie superposant – en le «
transhumain africain » – la parcellarité d’une identité
implicitement clôturée et l’universalité induite par le
caractère impersonnel, voire dépersonnalisant, de la
machine. Un second moment d’enquête aura pour fin
d’analyser les possibilités de fixer dans la permanence
axiologique, une réalité – l’hybridation de l’homme à la
machine – pourtant en perpétuelle mutation et
généralement jugée transgressive. Il s’agira, dans le
même ordre d’idées de montrer que l’interculturalité
reste un préalable à la mise en œuvre d’un
transhumanisme africain. Une ré-investigation du
Muntu d’Eboussi Boulaga à l’aune des enjeux de la
bionique transhumaniste constituera le lieu final de
notre interrogation, au regard d’une Afrique dont la
peine à faire prospérer la Déclaration Universelle des
Droits de l’homme parait relever de l’évidence.
11 |
Auteur(s):
Retfe.
N° Page : 324-337
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SYNTHÈSE DES TRAVAUX ET ANNEXES
Résumé de l’article
Pas de résumé