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Auteur(s):
Sènakpon Adelphe Fortuné AZON, Komi BEGEDOU, Komla M. AVONO.
Page : 10-24
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THE POETICS OF LOSS AND LONELINESS IN KAI HARRIS’S WHAT THE FIREFLIES KNEW
Résumé
This paper analyses loss and loneliness in children’s literature, focusing on Harris’s What the Fireflies Knew. Modern society is rife with violence, ignorance,
and misunderstandings, which is often showcased in adult literature and media. However, children’s literature mostly seeks to shield young readers from
the harsh realities of life, instead offering overly romanticized narratives that fail to prepare them for real-world challenges. Harris’s novel departs from
this trend by presenting a ten-year-old black protagonist navigating a world marked by family breakdown, loneliness, and loss. Through a close analysis
of Harris’s literary techniques and thematic choices, this study analyzes how the novel realistically portrays the emotional struggles of its young protagonist,
KB, as she copes with isolation and the loss of her family structure. Based on elements of narratology and literary stylistics, the paper examines Harris’s
construction of an emotionally resonant narrative that captures the complexity of the experiences of black girls in America. By highlighting the rarity of
realistic youth literature that addresses the unsparing truths of children’s lives, the authors argue for a more honest portrayal of childhood’s tribulations in
literature, suggesting that such works can provide crucial insight and preparedness for young readers facing the realities of a world fraught with violence
and solitude.
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Auteur(s):
Lamane MBAYE.
Page : 25-35
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TAMBOURS ET RYTHMES DE TAMBOURS DANS LA LITTÉRATURE ORALE SÉNÉGALAISE : ESSAI DE DRUMMOLOGIE
Résumé
Cet article explore l’importance des tambours dans la culture sénégalaise, à travers une perspective que l’on pourrait qualifier de drummologie – une
étude multidimensionnelle des tambours en tant que langage, mémoire et outil culturel. Les tambours sénégalais, tels que le sabar et le tama, ne sont
pas de simples instruments de musique, mais des moyens de communication, des porteurs de mémoire collective et des symboles identitaires. Les
tambours, utilisés historiquement pour transmettre des messages, coordonner des activités ou hiérarchiser la société, incarnent un langage codifié. Joués
par les griots, ils traduisent des événements sociaux, politiques ou spirituels à travers des rythmes spécifiques. Les rythmes des tambours sénégalais
fonctionnent comme des archives sonores. Chaque région développe des rythmes uniques, reflétant une richesse culturelle variée. L’article met en lumière
la transformation des tambours face à la modernisation. Cependant, les technologies numériques et la mondialisation menacent parfois la transmission
et l’authenticité des pratiques traditionnelles. Le tambour est également exploré comme un objet esthétique et métaphysique. Cet article appelle à une
réflexion sur la préservation et la réinvention des tambours sénégalais. Ces derniers, à la croisée de la tradition et de la modernité, continuent
d’incarner l’identité culturelle tout en s’adaptant aux mutations globales. Leur rôle futur dépendra de leur capacité à rester ancrés dans leurs racines
tout en s’ouvrant à de nouvelles formes d’expression.
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Auteur(s):
Thadée Balouhib Somda KPANYAWNE.
Page : 36-46
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CARTOGRAPHIE NUMÉRIQUE SANS BIO-ART NI SAVOIR-FAIRE : SIGNE ÉCO-TECHNO-SYMBOLIQUE INVITANT A LA COÉNONCIATION
Résumé
Victor Hugo, par son poème intitulé « Le mot » insinue par-là qu’il n’est point de secret. L’on comprend aisément pourquoi les dessous mensongers et
injustes de la Covid-19 ne sont plus des secrets pour personne (Kpanyawnè, 2021). Entendre aussi dans ce sens ce titre sur la Covid-19 :
« Cartographie numérique sans bio-art ni Savoir-faire : Signe éco-techno-symbolique invitant à la coénonciation ». Cela sous-entend un problème :
l’icône-corpus est d’abord une cartographie numérique certes mais est -il ensuite l’expression d’un bio-art et/ou d’un Savoir-faire coénonciatif avec le
vivant et la terre/Terre ? Nous proposons comme hypothèse : l’icône-corpus qui est une cartographie numérique, est loin d’être l’expression d’un bio-art
et/ou d’un Savoir-faire coénonciatif avec le vivant et la terre/Terre. Dans ce sens, le cadre théorique de notre communication est la sémiotique
comportementale. Notre objectif est d’indiquer quelques méthodes comportementales pour coénoncer avec le vivant et la terre/Terre. Notre méthodologie
consiste à décrire l’image pour décrier les mauvais comportements de l’homme décryptables par cette cartographie. Les résultats escomptés sont les
changements comportementaux, positifs et notamment humains contre les grands fléaux comme la Covid-19. Quant au plan, nous étudierons en détail
les signes de l’image et les comportements humains à partir desquels se dégageront les méthodes comportementales susmentionnées pour coénoncer avec le
vivant et la terre/Terre.
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Auteur(s):
HAMADOU Hassane.
Page : 47-58
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LE CONSEIL DE L’ENTENTE : INITIATIVE D’INTÉGRATION SOUSRÉGIONALE OU INSTRUMENT DE GÉOPOLITIQUE NÉOCOLONIALE?
Résumé
Le Conseil de l’Entente est, à ce jour, l’une des plus anciennes organisations de regroupement sous-régional en Afrique noire. Né à la veille des
indépendances africaines, peu après la Fédération du Mali et avant l’Organisation de l’Unité Africaine (O.U.A), il a survécu à ces deux
regroupements, et à bien d’autres nés plus tard, même s’il semble être en hibernation depuis quelques années. Créé pour servir les intérêts de la
Communauté, le Conseil de l’Entente lui a survécu en consacrant, après le NON de la Guinée, un second échec de la politique gaulliste en Afrique.
Sa rivalité avec la Fédération du Mali a montré que la Communauté ne pouvait pas fonctionner comme elle était. Sa demande d’indépendance était
alors, devenue une nécessité historique devant laquelle aucun dirigeant ne pouvait ni se dérober, ni s’opposer sans courir le risque de se voir désavouer par
ses troupes. Ce texte à travers une analyse du contexte de la naissance et de l’évolution du conseil de l’entente tente de cerner les jeux des différents
acteurs. L’approche amène ainsi à s’intéresser aux procédés de sa création et de sa consolidation dans le cadre de la mise en œuvre de la décolonisation.
À travers une analyse documentaire, le présent texte ambitionne de relever des indicateurs à même d’aider à mieux comprendre, de manière structurelle,
le projet de la création de cette organisation.
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Auteur(s):
YELOU Dovi, KANSIWER Afi Alihossi Ahoefa.
Page : 59-76
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ÉTUDE COMPARATIVE DES PRESENTATIFS DE L’AJAGBE ET DE L’EWEGBE : UNE ANALYSE MORPHOSYNTAXIQUE
Résumé
Cet article aborde les présentatifs dans deux langues gbè de la branche Kwa du phylum Niger-Congo : l’ajagbe et l’ewegbe, en raison de leurs pratiques
langagières considérablement nuancées quand bien même qu’elles sont liées par l’histoire et sont très proches au plan génétique. Cette étude vient
contribuer à lever l’équivoque sur le problème de confusion observé dans l’utilisation de ces deux langues, notamment par des locuteurs aja. Elle
débraille donc la voie à une éventuelle étude plus approfondie pouvant statuer linguistiquement et avec précision sur le type et le fonctionnement des
présentatifs dans chacune de ces langues. L’analyse s’inspire de l’approche énonciative d’Emilio Bonvini (1988) et s’inscrit dans une démarche
comparative synchronique en vue de ressortir les différentes tendances du point de vue morphosyntaxique entre ces deux langues. En effet, les données
analysées sont issues de nos différents travaux de recherches antérieures sur l’ajagbe et l’ewegbe et de nos recherches récentes sur ces deux langues. A
la lumière des analyses, il ressort que les deux langues disposent de présentatifs spécifiques pour marquer la prise de parole ou l’introduction d’une
nouvelle information dans un discours. Mais il nous a aussi été donné de remarquer des similitudes entre les deux langues.
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Auteur(s):
Mohamed YANOGUÉ, Oumar SK DEMBELE.
Page : 77-90
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LA REÉCRITURE DE MEDEE AU SERVICE DU METISSAGE CULTUREL DANS MEDEE KALI DE LAURENT GAUDE
Résumé
Laurent Gaudé a l’ingéniosité de convoquer Médée seule sur scène où elle raconte sa vie d’errance depuis l’Inde où elle est née jusqu’en Grèce pour
se venger. La mythocritique de Pierre Brunel a permis de découvrir que dans Médée Kali, l’assassinat des deux enfants par leu r mère trahie
rapproche cette pièce contemporaine de la tragédie antique d’Euripide intitulée Médée. Mais la convocation du mythe antique dans la
contemporanéité a pour but la promotion du métissage culturelle car, dans sa réécriture, le dramaturge fait une subversion par hybridation en créant
un mythe hybride composé de Médée et de Kali ; deux figures mythiques issues de deux espaces géographiques différents. Ainsi, le mythème de la
mère infanticide, Médée Kali, le mythe métis et la symbolique de la Médée contemporaine sont les points traités dans cet article.
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Auteur(s):
Jeannette Yolande MBONDZI, Félime Thérèse ONGADZA MOUGUISSI.
Page : 92-105
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LE TOLIBANGANDO DECRYPTÉ : LES CLÉS D’UN PARLER STRATÉGIQUE ET UNIFICATEUR POUR SE FAIRE ENTENDRE
Résumé
Le tolibangando est un parler qui est née dans le milieu des jeunes de la rue à Libreville et avec et par lequel, ils racontent et décrivent leur
quotidien. S’il existe quelques travaux sur ce parler, (Lendzeyi 2010, Moussounde-Ibouanga 2008, Mbanda 2020, et Dodo Bounguendza
2013), aucune de ces études n’a abordé la dimension discursive et aucune ne porte sur les stratégies discursives. C’est donc dans cette perspective
que s’inscrit cette étude. L’étude pose l’hypothèse que le tolibangando, est utilisé par les jeunes comme moyen pour rendre compte et décrire leur
quotidien en mettant en place des mécanismes d’influence et de persuasion lors de leurs discussion. L’analyse des données recueillies dans différents
quartiers de Libreville a montré que les jeunes gabonais utilisent des stratégies discursives pour traduire de manière pertinente leur quotidien, leur
réalité. Le Tolibangando prend ainsi la posture d’un unificateur social au sens où il permet aux jeunes de se forger une identité commune.
Toutefois, au vue des sujets abordés, l’étude a montré que le caractère fe rmé du Tolibangando ne permet pas de remonter leurs problèmes auprès
des décideurs.
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Auteur(s):
Vinyikê Dzodzi SOKPOH.
Page : 106-121
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ANALYSE PSYCHOLINGUISTIQUE DU DISCOURS D’EDDY-MALOU
Résumé
Cet article analyse et interprète le discours du rhétoricien congolais Eddy-Malou. Face aux moult renonciations de plusieurs internautes à essayer de
pénétrer les messages émis par ce jongleur de mots, et face à la relégation hâtive de ses productions par plusieurs allocutaires au rang de simple humour,
le discours de Malou mérite de passer au crible d’une étude énonciative. Quelques productions du « savant congolais » ont ainsi été soumises à
l’analyse du fonctionnalisme, une approche cognitive. Plus spécifiquement, la métafonction interpersonnelle (Vidalenc, 1998) a permis d’interpréter
la relation entre ce locuteur et ses interlocuteurs-cibles qui, souvent, ne sont pas in situ lors de l’énonciation. Le discours de Malou a un objectif
performatif, car il est « un acte volontariste d’influence » de l’allocutaire (Seignour, 2011). Sur le plan méthodologique, cette étude a d’abord adopté
une approche descriptive des productions discursives puis elle les a abordées dans une approche critique. L’analyse des énoncés de Malou a révélé une
certaine qualité de sublimation de l’esprit humain dans un objectif pédagogique mais aussi des stratégies de rhétorique qui pourraient servir à
déstabiliser un potentiel adversaire de joutes verbales.
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Auteur(s):
Laurent Abé ABÉ, Christophe Kouamé N’GUESSAN.
Page : 122-135
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LA HAUSSE DU COÛT DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES EN CÔTE D’IVOIRE : INCIDENCE SUR LE POUVOIR D’ACHAT DES POPULATIONS DE 1990 À 2020
Résumé
Le transport routier constitue le mode dominant du système terrestre de transport de marchandises en Côte d’Ivoire. Il joue un rôle essentiel dans le
transport de marchandises sur le territoire ivoirien dans la mesure où il contribue inéluctablement au ravitaillement des zones rurales et des centres
urbains en produits agricoles, miniers et manufacturés. Il reste la principale voie d’acheminement des marchandises vers les marchés locaux.
Cependant, la hausse du coût du transport routier de marchandises a contribué à augmenter les prix des produits de base. Ce qui n’a pas été sans
conséquence pour les populations et les gouvernements qui se sont succédé depuis 1990. L’objectif de cette étude est de contribuer à la connaissance
des causes de la hausse du coût du transport routier de marchandises en côte d’ivoire ainsi que son incidence sur le pouvoir d’achat des populations
de 1990 à 2020. La réalisation de la présente étude repose sur le recueil de sources imprimées produites par des Ministères dont celui de l’Agriculture,
du Transport, de l’Economie et des Finances. Elles traitent pour la plupart de la politique routière, le financement des investissements routiers, les
causes de la dégradation du réseau routier. Cette approche méthodologique nous a permis d’énumérer les causes de la hausse du coût du transport
routier de marchandises Côte d’Ivoire d’une part et de montrer l’incidence de la hausse du coût du transport routier de marchandises sur le pouvoir
d’achat des populations ivoiriennes.
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Auteur(s):
Makpondéou MAKPONSE.
Page : 136-155
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PATRIMOINE FONCIER ET AMENAGEMENT ROUTIER DURABLE DANS LA COMMUNE DE SAVALOU AU BENIN
Résumé
L’implantation des infrastructures de transport nécessite une gestion respectueuse du patrimoine foncier pour un développement durable. Cette recherche
vise à analyser les effets du foncier sur l’aménagement routier dans la commune de Savalou. Il importe notamment de comprendre les relations qui
existent entre les infrastructures routières et le foncier, socle de toutes les activités socioéconomiques. Une recherche documentaire, des observations sur
le terrain et des entretiens avec un échantillon de 150 personnes, constitué par la méthode probabiliste de Schwartz et le choix raisonné ont permis
de collecter des données climatologiques, démographiques et socioéconomiques dans les domaines de transport et du foncier. Des données topographiques,
altimétriques et planimétriques ont permis de déterminer l’allure et l’orientation du relief. Avec la cartographie, la spatialisation des i nfrastructures
routières a été réalisée. Les enquêtes ont révélé l’absence des Plans de Transport et d’Aménagement du Territoire a ppropriés. Les infrastructures
routières ne sont ni programmées comme un accompagnement d’une certaine utilisation de l’espace qui va générer des demandes, ni comme une
incitation à la localisation des activités ou fonctions de l’espace. Les pesanteurs soc iologiques et les objectifs divergents des acteurs au développement
empêchent une cohésion entre la promotion des infrastructures de transport et la gestion foncière. Seulement 0,28% des routes est bitumé, 99% des
terres appartiennent à des privés et 0,02% des espaces urbains sont lotis. La croissance démographique et la consommation ont réduit l’espace, facteur
de conflits fonciers. Une gestion intégrée du territoire est gage d’une satisfaction durable des besoins fonciers et du trans port routier.
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Auteur(s):
DABIÉ Arnauld.
Page : 156-168
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PERCEPTION DU NOUVEL OUTIL INFORMATIQUE DE TRAVAIL ET RESISTANCE A L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE CHEZ DES SALARIES D’ENTREPRISES PRIVEES D’ABIDJAN
Résumé
Devant les échecs répétés des projets d’innovation technologiques et les impacts organisationnels dévastateurs sur les entreprises, cette
étude est menée dans le but de mettre en évidence la perception vis-à-vis du nouvel outil informatique comme facteur influençant la
résistance à l’innovation technologique chez des salariés des entreprises privées d’Abidjan.
Notre étude porte sur un échantillon de 200 sujets sélectionnés au moyen du plan factoriel.
Ceux-ci sont répartis en deux groupes de 100 salariés équivalents par rapport au sexe, à l’âge,
au type de contrat de travail, à la catégorie socioprofessionnelle, l’ancienneté professionnelle et l’accès à la formation au nouvel outil
introduit. Les données sont recueillies à l’aide d’un questionnaire auto-administré et traitées à l’aide de la technique du T de
Student. Les résultats interprétés selon le modèle d’acceptation de la technologie de Davis, Bagozzi & Warshaw (1989) confirment
notre hypothèse de travail. En effet, la résistance à l’innovation technologique est plus élevée chez les salariés ayant une perception
négative du nouvel outil informatique que chez ceux qui en ont une perception positive de sorte que les premiers restent réfractaires
au changement technologique implémenté au sein de leur organisation, à l’inverse des seconds qui y sont favorables. Ces résultats
confirment l’intérêt porté sur la perception comme facteur déterminant de l’acceptation ou du refus par le travailleur d’util iser une
nouvelle technologie dans son activité professionnelle et l’impact que cela pourrait avoir sur l’organisation elle-même.
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Auteur(s):
Noukpo Saturnin HOUEHA, Léandre ASSOGBA, Lydie M. M. ZANNOU, Coovi Cyriaque AHODEKON.
Page : 169-182
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PERCEPTIONS DES ACTEURS DU SYSTEME EDUCATIF BENINOIS DE LA PEDAGOGIE DES GRANDS GROUPES DANS L’ENSEIGNEMENT DES PCT AU SECONDAIRE
Résumé
Cet article étudie la corrélation entre la pédagogie des grands groupes et la performance des apprenants dans les classes du secondaire à effectif
pléthorique. L’étude est fondée sur le concept de locus de contrôle (lié aux attributions ca usales) ainsi que sur les concepts liés à des facteurs qui ont
une influence sur le rendement scolaire des élèves (l’effet-école et notamment l’effet-enseignant). Elle est basée sur des données d’enquête quantitatives
et une analyse qualitative d’entretiens suite à des investigations auprès de 120 enseignants de Physique, Chimie et Technologie (PCT) et de 5
inspecteurs de l’enseignement secondaire. De l’analyse des résultats obtenus, il ressort que bien que plus de la moitié (57,14%) des enseignants
enquêtés ont une connaissance de la pédagogie des grands groupes, ils n’ont pas une perception claire des démarches à mettre en œuvre pour enseigner
les grands groupes. Face à cette situation, et pour l’amélioration des performances dans les salles de classe à grands effectifs, l’étude suggère des
formations des enseignants en cours de service et à des dates favorables à l’action pédagogique.
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Auteur(s):
Anouman Yao Thibault OUSSOU, Kouamé Fulgence N’GORAN.
Page : 183-197
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IMPLICATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES DE LA COMPÉTITION SPORTIVE (CAN 2023) DANS LA VILLE DE BOUAKÉ
Résumé
Principal motif de choix de la destination Côte d’Ivoire, le tourisme fait, également, figure en tête de liste des produits d’appel pour les autorités
ivoiriennes. Pour renforcer ce positionnement, le pays mise, aussi, sur la redynamisation d’autres activités touristiques pouvant servir de produits
connexes au tourisme d’affaires, notamment le tourisme sportif. Dans ce cadre, le pays s’est donné pour objectif d’accueillir des événements sportifs
internationaux et panafricains à l’instar de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023). Cette contribution a pour objectif d’analyser les
implications sociales, économiques et spatiales de l’organisation de la CAN 2023 chez les populations de la ville de Bouaké. La méthodologie
adoptée dans le cadre de cette étude est mixte et se compose d’une recherche documentaire et bien sûr des enquêtes de terrain chez 200 individus choisis
de manière aléatoire pendant le déroulement de la compétition. Il ressort de cette analyse que cette compétition a permis de rénover et réhabiliter de
nombreuses infrastructures et équipements socioéconomiques et sportifs, d’en construire de nouvelles au regard de l’attraction urbaine dans cette période
de fête du sport. En outre, plusieurs activités et emplois sont créés et permettent de faciliter l’insertion de nombreux jeunes tant dans les domaines de
l’Hôtellerie, de la restauration et de ceux qui étaient actifs dans l’organisation de la CAN appelés les volontaires. Enfin, l’effectivité de la CAN
dans la ville de Bouaké a représenté un atout économique important pour l’ensemble des acteurs du tourisme au sein de la ville de Bouaké.
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Auteur(s):
Fatoumata FOFANA.
Page : 198-215
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DYNAMIQUES ET DÉTERMINANTS DES VIOLENCES CONJUGALES À L’ENCONTRE DES FEMMES À BAMAKO
Résumé
Les Violences Basées sur le Genre (VBG) sont un phénomène dans notre société. Elles se produisent dans les sphères publiques et privées. Parmi
ce lot de violences, celles conjugales sont une réalité au Mali. Englobant plusieurs formes, les violences conjugales constituent un danger pour
l’épanouissement des familles, ce qui fait qu’elles font partie des préoccupations prises en compte par les Nations Unies dans le processus de respect
des droits humains. Malgré l’adoption des instruments juridiques de lutte contre le phénomène dans le monde et au Mali, les violences conjugales
demeurent dans notre société. L’objectif principal de l’étude est d’analyser ces violences envers les femmes à Bamako. En plus de l’observation, l’étude
se veut mixte en intégrant une revue documentaire. Cet article s’articule autour d’une problématique suivie d’une méthodologie de collecte de données,
d’un cadre théorique et conceptuel et de la présentation des résultats. A la suite, nous avons une discussion suivie d’une proposition de solutions et
d’une conclusion. Les enquêtes nous ont permis de savoir que les violences conjugales sont perpétrées par une population relativement jeune sur des
survivantes jeunes également, qui dans leur majorité sont analphabètes et se trouvent dans une situation de précarité. Les auteures sont en majorité
musulmans avec une perception de normalisation des violences surtout économiques. Pour minimiser ce phénomène, il est impératif de mettre en
application les textes régissant les droits humains en luttant contre l’impunité face aux violences. L’autonomisation des femmes et l’implication des
légitimités coutumières et religieuses sont indispensables dans cette lutte.
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Auteur(s):
Inna Gabrielle MAYILA Épouse GAWANDJI OLOUNDIGOLO.
Page : 216-226
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BIO-ÉCONOMIE ET IDENTITÉS INDIVIDUELLES : MUTATIONS SILENCIEUSES DANS LA GESTION BUDGÉTAIRE DES FAMILLES OUVRIÈRES GABONAISES
Résumé
Dans le contexte de la bio-économie émergente au Gabon, le salariat féminin engendre des mutations silencieuses au sein des familles ouvrières,
redéfinissant les identités individuelles et la gestion budgétaire. Cette évolution s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation des structures
économiques et sociales. L’intégration croissante des femmes dans le marché du travail, motivée par la nécessité économique et l’aspiration à
l’autonomie financière, remet en question les stéréotypes de rapports sociaux de sexes traditionnels. Le modèle familial à deux revenus qui en résulte
modifie subtilement les rapports de pouvoir au sein du ménage, compromettant progressivement le prestige traditionnellement associé au rôle masculin
de pourvoyeur unique. Une étude menée en 2010 auprès de 126 ouvrières dans le secteur du nettoyage industriel révèle l’émergence de nouvelles
dynamiques relationnelles entre hommes et femmes. Ces changements, bien que discrets, sont profonds et durables, reflétant une adaptation aux
exigences de la bio-économie contemporaine. Ce phénomène, déjà observé en Occident, prend une dimension particulière dans le contexte africain. Il
met en lumière la contribution croissante des femmes gabonaises à un modèle familial en pleine mutation. Le salariat féminin apparaît ainsi comme
un vecteur de transformation sociale, ces évolutions silencieuses dans la gestion budgétaire et les identités individuelles au sein des familles ouvrières
gabonaises témoignent de l’impact profond de la bio-économie sur les structures sociales traditionnelles.
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Auteur(s):
Kossia Annick Patricia BOA, Adouobo Christophe N’DOLY .
Page : 227-239
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AUTONOMISATION DES FEMMES CACAOCULTRICES PAR L’APPROCHE « AVEC » AU SEIN DES COOPÉRATIVES DANS L’EX- BOUCLE DU CACAO IVOIRIEN
Résumé
Au regard de leur statut d’entreprise solidaire, l es coopératives disposent des mécanismes de mobilisation de ressources en faveur de leurs membres.
Cependant, le constat montre qu’en leur sein, les femmes peinent à trouver des financements pour renforcer leu rs activités de production cacaoyère.
Pour contourner cette difficulté, elles ont recours à la formule AVEC pour mobiliser l’épargne solidaire comme moyen de financement d’autres
activités secondaires afin d’assurer leur autonomie financière. Pour atteindre cet objectif, une enquête qualitative a été réalisée auprès de 34 femmes
cacaocultrices affiliées à deux AVEC fédérées dans deux coopératives de la zone d’étude. Les données obtenues présentent trois principaux résultats.
Le premier résultat montre les potentialités dont disposent les AVEC à jouer pleinement leur rôle mobilisateur de ressources contrairement aux
coopératives. Le deuxième résultat décrit la mobilisation de l’épargne solidaire et ses pratiques sous-jacentes. Enfin, le troisième résultat examine les
implications sociales liées aux pratiques d’épargne solidaire.
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Auteur(s):
KAKOU Rébéka épse Agnimou.
Page : 240-253
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MODÈLE CO-CONSTRUIT DE GESTION DES CONFLITS AGRICUTLTEURS-ÉLEVEURS EN MILIEU RURAL A BOBI, CÔTE D’IVOIRE
Résumé
En Côte d’Ivoire, les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont fréquents, surtout dans les zones rurales où la concurrence pour les terres et les ressources
naturelles est intense. Pour y remédier, l’État ivoirien, en collaboration avec des structures privées, a mis en place divers mécanismes de gestion des
conflits, tels que des comités, des directions ministérielles spécifiques et des révisions législatives des textes agropastoraux. Cependant, ces initiatives
n’ont pas suffi à réduire les tensions, qui continuent d’augmenter et de s’étendre à de nouvelles régions. À l’inverse, la localité de Bobi, dans le nordouest
de
la
Côte
d’Ivoire,
illustre
un
modèle
innovant
de
gestion
des
conflits.
Cette
étude
explore
ce
modèle,
en
se
basant
sur
les
principes
de
la théorie
de
la
communication
sociale
(Tanoh
,
2022
:45),
et
analyse
son
influence
sur
la
cohabitation
pacifique
entre
agriculteurs
et
éleveurs,
en
mettant
en
avant
des
solutions
endogènes
provenant
des
mécanismes
de
régulation
sociale
déjà
en
place.
L’analyse
se
concentre
sur
la
commune
de
Bobi,
à
travers
une
approche qualitative et des entretiens avec divers acteurs locaux. Les résultats révèlent différents modèles de gestion des conflits et montrent
comment l’implication des acteurs locaux contribue à la régulation des tensions. L’étude évalue aussi l’impact de ces modèles sur les relations sociales,
soulignant l’importance de la communication sociale dans la création de solutions durables aux tensions agropastorales.