Auteur(s) :

Aboubakar SANOGO, Siaka COULIBALY, Kouadio Raymond N’GUESSAN.

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Résumé :

La lombosciatique chez la femme constitue un problème de santé publique. Elle repose sur des facteurs liés à l’activité physique dont la manutention de charges lourdes, les mouvements répétitifs, les postures pénibles et le manque d'activité physique. La référence est aussi faite à des facteurs individuels comme l'obésité, le tabagisme et le stress. Ainsi, cette étude s’est-elle fixée pour objectif d’évaluer l’effet d’un programme de Stretching Postural de 12 semaines sur la lombosciatique chez les femmes. Elle a porté sur 17 personnes âgées de 18 à 65 ans, suivies au Centre de Médecine du Sport de l’Institut National de la Jeunesse et du Sport d’Abidjan. L’examen de trois séances par semaine enregistrait six minutes de marche, la souplesse en station debout par le test de toucher des orteils et l’assise par le test de flexion du tronc. Les données ont été analysées par ANOVA à mesures répétées et tests post-hoc de Bonferroni. Les résultats obtenus indiquent que des améliorations significatives : périmètre de marche (+43 m), souplesse debout (+6,6 cm) et souplesse assise (+5,2 cm) (p < 0,05). Les progrès apparaissent dès la sixième semaine et s’accentuent à la douzième. En conclusion, le Stretching Postural améliore significativement la mobilité fonctionnelle et la souplesse des femmes lombosciatiques. Il constitue une option thérapeutique non médicamenteuse prometteuse, bien que des études complémentaires soient nécessaires pour confirmer ces résultats.

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